Bonjour à tous !
Je m'appelle Sophie et je suis l'épouse d'un homme amputé de son bras gauche à la suite d'un accident de la route en 2004. Nous avons trois enfants, Adrien (8 ans et malvoyant de naissance), Laetitia (6 ans 1/2) et Apolline (6 mois 1/2).
Depuis 2006, nous subissons un acharnement des services sociaux qui sont persuadés que nos enfants sont en grand danger avec nous. Nous avons appris à vivre avec les deux "handicaps" qui composent notre famille, mais cela semble gêner. On veut nous imposer les centres aérés et une nourrice agrée pour que mes enfants ne soient jamais seuls avec leur père durant mon absence professionelle (je suis seule à assumer les revenus de la famille depuis la mise en retraite pour invalidité de mon époux le mois dernier).
On veut aussi nous imposer un suivi psychologique familial.
Le pire est que le Service sociale charge à sa guise, tous les ans, le dossier de mesure AEMO, afin que le Juge pour enfants statue sur une poursuite de la dite mesure pour mes deux grands. On ne comprend pas que notre fils vive bien sa malvoyance. On nous reproche de reporter sur lui, soi-disant, le risque de devenir malheureusement aveugle (il a une maladie de segment antérieur avec atteinte du nerf optique). On nous reproche aussi tout se qui attrait à sa malvoyance (les suivis médicaux et les demandes d'adaptations à l'école).
A la suite de la naissance d'Apolline, le conseil général a averti la PMI pour une surveillance accrue de notre fille. Mais voilà, Apolline ne colle pas aux courbes de croissance et a un peu oublié de grossir durant les 5 premiers mois (prise de poids mensuelle moyenne de 300 g). Le 6e mois, elle a pris 1 kg, mais trop tard la machine a été lancé.
Tous les mois, notre médecin de famille l'a vue, pesée et mesurée et ne semblait pas inquiet quand à cela parce qu'elle grandissait et se développait normalement et qu'elle était tonique. "Un enfant ne peut pas tout faire en même temps ! Soit il prend du poids, soit il grandit !".
Mais voilà la PMI a informé et convoqué la Commission Enfance en Danger le 4 juin dernier. Nous sommes conviés à la lecture des conclusions de cette commissions le 28 juin prochain au service de l'Aide Sociale à l'Enfance. Mais en plus d'Apolline sont concernés aussi les deux grands.
Nous sommes désarmés devant tant de haine et d'imcompréhension. Comme si on jugeait si oui ou non un invalide avait le droit à la parentalité.
Nous avons très peur qu'on nous enlève nos enfants par le simple fait du jugement qu'on porte sur le handicap en général.
Désolé pour le message un peu long.
Sophie.
Je m'appelle Sophie et je suis l'épouse d'un homme amputé de son bras gauche à la suite d'un accident de la route en 2004. Nous avons trois enfants, Adrien (8 ans et malvoyant de naissance), Laetitia (6 ans 1/2) et Apolline (6 mois 1/2).
Depuis 2006, nous subissons un acharnement des services sociaux qui sont persuadés que nos enfants sont en grand danger avec nous. Nous avons appris à vivre avec les deux "handicaps" qui composent notre famille, mais cela semble gêner. On veut nous imposer les centres aérés et une nourrice agrée pour que mes enfants ne soient jamais seuls avec leur père durant mon absence professionelle (je suis seule à assumer les revenus de la famille depuis la mise en retraite pour invalidité de mon époux le mois dernier).
On veut aussi nous imposer un suivi psychologique familial.
Le pire est que le Service sociale charge à sa guise, tous les ans, le dossier de mesure AEMO, afin que le Juge pour enfants statue sur une poursuite de la dite mesure pour mes deux grands. On ne comprend pas que notre fils vive bien sa malvoyance. On nous reproche de reporter sur lui, soi-disant, le risque de devenir malheureusement aveugle (il a une maladie de segment antérieur avec atteinte du nerf optique). On nous reproche aussi tout se qui attrait à sa malvoyance (les suivis médicaux et les demandes d'adaptations à l'école).
A la suite de la naissance d'Apolline, le conseil général a averti la PMI pour une surveillance accrue de notre fille. Mais voilà, Apolline ne colle pas aux courbes de croissance et a un peu oublié de grossir durant les 5 premiers mois (prise de poids mensuelle moyenne de 300 g). Le 6e mois, elle a pris 1 kg, mais trop tard la machine a été lancé.
Tous les mois, notre médecin de famille l'a vue, pesée et mesurée et ne semblait pas inquiet quand à cela parce qu'elle grandissait et se développait normalement et qu'elle était tonique. "Un enfant ne peut pas tout faire en même temps ! Soit il prend du poids, soit il grandit !".
Mais voilà la PMI a informé et convoqué la Commission Enfance en Danger le 4 juin dernier. Nous sommes conviés à la lecture des conclusions de cette commissions le 28 juin prochain au service de l'Aide Sociale à l'Enfance. Mais en plus d'Apolline sont concernés aussi les deux grands.
Nous sommes désarmés devant tant de haine et d'imcompréhension. Comme si on jugeait si oui ou non un invalide avait le droit à la parentalité.
Nous avons très peur qu'on nous enlève nos enfants par le simple fait du jugement qu'on porte sur le handicap en général.
Désolé pour le message un peu long.
Sophie.